Décaisser moins d’argent pour de l’impôt fait partie des désirs de n’importe quel contribuable. Le seul souci est de trouver la meilleure façon de le concrétiser. Embaucher un salarié à domicile, effectuer des travaux d’économie d’énergie, investir dans un bien immo défiscalisant. Placer de l’argent dans le capital d’une FIP, un FCPI ou une PME. Alimenter un plan d’épargne retraite. Quelle est la bonne voie à suivre ?

Embaucher un salarié à domicile

Sous quelques conditions, faire travailler un salarié à domicile permet de profiter d’un crédit d’impôt. Afin de bénéficier de cet atout fiscal, l’emploi à domicile doit être pratiqué en France. Ce type de travail se fait dans la résidence secondaire ou principale du contribuable par un salarié. Celui-ci peut exercer sa fonction directement sous l’ordre du particulier ou indirectement, d’une entreprise, d’une association ou d’un organisme déclaré. L’emploi à domicile est composé de différentes sortes de tâches comme les travaux de bricolage, la garde d’enfants, le ménage. Il existe également les soins esthétiques et corporels, les prestations de coiffure, les services domestiques, le repassage.  

Sans oublier le soutien scolaire, la préparation de repas à domicile… Le taux de l’atout représente la moitié des dépenses effectivement supportées annuellement. La limite de ces dépenses est de 12 000 € annuellement. Celles-ci peuvent monter jusqu’à 20 000 € pour les personnes ayant à charge une personne invalide ou les invalides eux-mêmes. C’est possible de régler le salaire de l’employé avec des chèques emploi-service universel. Sans oublier la réduction d’impôt sur le revenu dans les mêmes conditions. Pour obtenir plus de détails, consultez www.reduire-impot.fr/.

Effectuer des travaux d’économie d’énergie

Le crédit d’impôt pour la transition énergétique constitue un bon moyen pour reduire ses impots. En effet, il permet de retirer de ses impôts une partie des dépenses utilisées dans la réalisation de travaux de rénovation énergétique. L’atout de la diminution d’impôt doit respecter quelques conditions. Premièrement, les travaux sont effectués par une entreprise certifiée RGE. Deuxièmement, les travaux sont exécutés dans une résidence principale terminée depuis plus de 2 ans. Troisièmement, la nature des travaux reste diverse comme le changement de fenêtres en simple vitrage par des fenêtres en double vitrage.

Il existe aussi l’achat et l’installation d’une chaudière à haute performance énergétique. Y compris l’acquisition et l’installation d’équipement de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire marchant avec une source énergétique renouvelable. La somme du crédit d’impôt représente 30 % de la somme des dépenses utilisées. Cependant, le seuil des dépenses coûte 16 000 € pour un couple respectant l’imposition commune. Ce tarif est limité à 8 000 € pour une personne divorcée, veuve ou célibataire. Il faut savoir que la facture dressée par l’entreprise installatrice des équipements doit contenir les mentions exigées. Dans le cas contraire, le profit du crédit d’impôt sera remis en question.

Investir dans le capital d’une FIP et d’un FCPI

Acquérir des parts de FCPI  (fonds communs de placement dans l’innovation)  ou de FIP  (fonds d’investissement de proximité)  pour reduire impots, Grâce à cet achat, il est possible de se créer un portefeuille varié de nombreuses dizaines de PME européennes de croissance. La majeure partie de ces PME sont non cotées en Bourse. La diminution d’impôts fournie à la souscription atteint, dans l’hypothèse où aucune part n’est revendue avant 5 ans, 18 % des sommes investies. Un seuil de montants de 12 000 € (24 000 € pour un couple) rapporte un bénéfice d’impôts maximal de 2 160 € (4 320 € pour un couple).

Comme pour l’acquisition de parts de PME, cette diminution d’impôts pourrait néanmoins atteindre les 25 % en 2019. Les FIP et FCPI d’outre-mer et ceux d’origine Corse fournissent un pourcentage de diminution de 38 %. Ce taux provoque une économie d’impôts maximale de 4 560 € contre 9 120 € pour un couple. Étant donné qu’il s’agit de plus-values de revente, celles-ci sont exonérées d’impôts après 5 ans de détention, mais pas des 17,2 % de prélèvements sociaux. Si vous ne gardez pas vos parts durant cinq ans minimum à partir de la souscription, l’atout fiscal sera perdu. Il faudra ainsi payer la diminution d’impôt.

Alimenter un plan d’épargne retraite

Les produits d’épargne retraite proposent des atouts fiscaux aux épargnants. Un nouveau produit d’épargne retraite, baptisé le PER ou plan épargne retraite, est sorti le 1er octobre 2019. Ce type d’épargne prend petit à petit la place du PERE (« article 83 »), du PERCO, du PERP et des contrats Madelin. Ceux-ci n’existent plus sur le marché depuis le 1er octobre 2020. C’est toutefois possible de les modifier en PER ou poursuivre leur alimentation via les épargnants. Lors d’une souscription d’un PER, l’impôt sur le revenu peut être retiré des montants versés.

Le seuil est de 10 % du plafond annuel de la Sécurité sociale ou bien 10 % des revenus de l’activité professionnelle. La déduction reste valide pour ceux qui disposent d’un PERP ou plan d’épargne retraite populaire. Concernant le contrat Madelin, il permet de retirer les cotisations versées de l’impôt sur le revenu. La déduction se fait dans la double limite de 10 % des profits imposables effectués et de huit fois le plafond annuel de la Sécurité sociale. Avec le régime Préfon, il est possible de procéder à une déduction fiscale dans les mêmes plafonds qu'un Plan Épargne Retraite