Vous envisagez une reconversion professionnelle et vous aimeriez enfin devenir votre propre patron ? C'est en effet une excellente idée, surtout si vous disposez de solutions et de moyens pour investir au départ. Rassurez-vous, dans le cas contraire, il demeure tout à fait possible de créer une entreprise. On vous explique comment procéder dans le texte ci-dessous !
Le statut d'auto-entrepreneur
Vous avez forcément entendu parler de ce statut lancé avec bruit et fracas voici une quinzaine d'années. Largement décrié depuis, il demeure pourtant la seule solution pour créer son entreprise gratuitement. En effet, toutes les autres formes juridiques nécessiteront un investissement (certes modique dans certaines circonstances) financier avant même d'être autorisé à démarrer légalement votre activité !
Ce statut si particulier avait en effet été créé dans le but de permettre à tous d'accéder au statut d'entrepreneur. Il se veut à la fois simple et rapide à mettre en œuvre. Toutefois, il présente certaines limites à commencer par un chiffre d'affaire maximal autorisé. Au-delà d'une certaine valeur, dépendante du type d'activité pratiqué, vous devrez alors cesser d'être auto-entrepreneur pour adopter un statut plus habituel (SARL, EURL etc). Ce changement administratif impliquera, bien entendu, de nouvelles dépenses...
Si vous souhaitez en apprendre davantage sur l'auto-entreprenariat, vous pouvez consulter le web. Parmi les plate-formes de référence, on vous conseille le site www.l-expert-comptable.com. Cette solution 100% en ligne et sans engagement sera le partenaire idéal pour démarrer sereinement votre nouvelle activité !
Qu'est-ce qu'une micro-société ?
Ce terme reste trop souvent confondu avec celui d'auto-entreprise. Pourtant ces deux notions n'ont rien en commun. La micro-société est en effet un régime fiscal, là où l'auto-entreprise est un statut de société dont la caractéristique principale réside en la présence d'une seule personne dans les effectifs. Par conséquent, fonder sa micro-société ne veut strictement rien dire.
Le régime fiscal de la micro-société s'applique à toute les sociétés individuelles et donc aux auto-entreprises. Il restera gratuit uniquement dans le cas d'une création d'entreprise gratuite. si vous optez pour un autre statut (comme celui de l'EURL par exemple), vous devrez alors nécessairement passer à la caisse !
Des charges à venir très rapidement !
Si la création d'entreprise peut donc ne rien coûter, il n'en sera pas toujours ainsi ! En effet, dans le cas du statut d'auto-entrepreneur, les premières charges tomberont bien plus vite que vous ne pouviez l'imaginer. Dès que vous aurez gagné votre premier euro grâce à votre activité pour être précis !
Vous devrez vous acquitter des prestations sociales et des cotisations sociales. Pour complexifier le tout, ces deux paiements ne sont pas gérés par un même organisme. Pourquoi faire simple lorsque l'on peut faire compliqué après tout ! Les cotisations sont en charge par la Sécurité Sociale des Indépendants (SSI). Cette dernière a remplacé en 2018 le RSI (pour le Régime Social des Indépendants). Les prestations sont quant à elles gérées par l’URSSAF (Union de Recouvrement pour la Sécurité Sociale et les Allocations Familiales).
En revanche, il existe une différence entre l'auto-entrepreneur et les autres formes juridiques. Les entreprises classiques font en effet office de collecteurs pour le paiement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) durant l'exercice de leurs activités. À ce titre, elles collectent sur chaque transaction client les sommes légales qu’elles reversent ensuite à l’État. Les auto-entreprises n'ont au contraire aucune obligation de déclaration de TVA.
Si vous rencontrez des difficultés afin de financer le démarrage de votre entreprise, n'oubliez pas de vous renseigner au sujet des aides. Plusieurs organismes peuvent en effet vous venir en aide à commencer par Pôle Emploi si vous êtes inscrit. Prenez également contact avec les collectivités locales (mairie, conseil général etc). Certaines d'entre elles se montrent particulièrement actives afin de soutenir l'emploi. Enfin, vérifiez que vous ne soyez pas éligible au label "jeune entreprise innovante" qui donne droit à des prêts à taux zéro, des bourses et autres prêts bonifiés.